Etude 3D
L'écarteur est un mécanisme robuste développant des efforts important. De fait, ces éléments ont entraîné une conception hyperstatique du mécanisme.
Première modélisation (au plus près du réel technologique):
Les biellettes étant en appui plan sur le bâti, j'ai choisi de modéliser les liaisons entre les biellettes et les pinces ou le vérin par des liaisons pivot.
Détermination du degré d'hyperstatisme:
h=m+6µ-Ic avec m le degré de mobilité: ici il n'y a qu'une mobilité utile d'où m=1
le nombre de cycle indépendant µ = NL - NP +1, ici j'ai NL= 7 liaisons et NP= 6 solides d'où µ = 2
et pour finir les inconnues cinématiques pour chaque liaisons: (L1): 2 inconnues (L2): 1 inconnue (L3): 1 inconnue (L4): 1 inconnue (L5): 1 inconnue (L6): 1 inconnue et (L7): 1 inconnue d'où Ic=8 soit h=1+(6×2)-8
h=5 Le degré d'hyperstatisme de cette shématisation spatiale est de 5.
On en déduit ici que pour assurer la montabilité et le fonctionnement de l'écarteur, le degré d'hyperstaticité nous imposera des conditions géométriques de positionnement et d'orientation des liaisons L1, L2, L3, L4, L5, L6 et L7.
Hypothèse simplificatrice: le système présente une sysmétrie géométrique, ainsi qu'une sysmétrie supposée des efforts. Nous modélisons le système que sur une moitié.
h=m+6µ-Ic avec m le degré de mobilité: ici il n'y a qu'une mobilité utile d'où m=1
le nombre de cycle indépendant µ = NL - NP +1, ici j'ai NL= 4 liaisons et NP= 4 solides d'où µ = 1
et pour finir les inconnues cinématiques pour chaque liaisons: (L1): 2 inconnues (L2): 1 inconnue (L3): 1 inconnue (L4): 1 inconnue d'où Ic=5 soit h=1+(6×1)-5
h=2 Le degré d'hyperstatisme de cette shématisation spatiale est de 2.
Rm: nous retrouvons ici, la modélisation du système bielle-manivelle.
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